Lundi 10/12 et Mardi 11/12 : Grasse, Fayence, Draguignan, Salernes

Lundi 10 décembre

8h : Départ de Grasse, Alain nous a rejoint pour tracer la route avec nous. Super sympa de me prêter ses bâtons pour alléger ma jambe.

Après un bon bout de bitume nous rejoignons un canal qui nous éloignera de la pollution et du bruit de leurs chères voitures.

Plus perturbés par des arrêts intempestifs dus aux journalistes, nous avançons sur un bon rythme malgré ma patte folle, peu douloureuse mais enflée.

11h30 : Nous nous arrêtons au bord du canal sous un soleil éclatant - profitons pendant que ça dure - pour grignoter un bout et me faire un emplâtre anti-inflammatoire. Une petite heure après nous repartons bon pied bon œil dans une super ambiance.

Quelques kilomètres plus tard nous croisons le panneau 'bienvenue dans le Var' et là ça devient assez chaud question circulation. Des poids lourds se ruent dans la descente - enfin la descente pour eux, nous on monte - on dirait qu'ils font la course pour savoir qui se tuera ou tuera quelqu'un en premier...

Au cours de la montée infernale nous dépassons le lac de saint Cassien et montons vers la fin du périple de la journée, on a rendez vous avec les copains du collectif contre le gaz de schiste du var sur la parking d'un collège. Vu le rythme soutenu, on arrive une heure en avance sur celle prévue, ce qui nous permet un petit moment de répit à se dorer au soleil de la fin de journée, grignotage et aération des petons au programme.

16h : Les copains arrivent, avec une verveine bien chaude - p... que c'est bon ça - une banderole, une journaliste indépendante du web (vous donnerai son site dès que je mets la main sur les copains) et un de var matin. Et surtout une énergie et une bonne humeur qui requinquerait un mort dans un cimetière sur mars.

Les copains qui nous ont accueillis nous ont menés à bon port dans un bar de leur connaissance où nous avons rencontré le reste des gens nous soutenant dans cette ville. Après l'apéro de rigueur, on va finir alcooliques - je le suis déjà? Ah bon on m'avait pas prévenu :-p - si ça continue ; direction la baraque des potes du journal local indépendant pour un porc au cidre comme je n'en avais jamais mangé, une tuerie de la bombe qui tue quoi, préparé par Gargamel - une figure de l'activisme local - accompagné de vins bios succulents. Un petit enregistrement de chanson pour l'émission de Daniel Mermet, pas diffusée - ce qui se comprend vu la qualité de l'enregistrement sur téléphone portable et dans la bouratchitude dans laquelle on était...

Mardi 11 décembre

8h : Départ sur la route de l'ancienne voie ferrée qui mène à Draguignan. On rencontre des potes qui ont mangé avec nous la veille, petites discutions et on repart. Une route féérique parsemée des vestiges SNCF de l'époque et avec peu de circulation, magique par rapport aux départementales précédentes. Mais il y en a quand même qui arrivent à se mettre dans le fossé, pathétique...

12h : On rejoint la troupe en route pour leur donner les légumes achetés le matin au petit marché, histoire de faire le plein de vitamines. Reprise de la marche avec une énergie renouvelée alimentée également par un soleil encore au rendez vous dans la région.

13h : J'arrive en voiture - p... de genou :/ - sur Draguignan, on va manger dans une brasserie de la place René Cassin : Le Bistrot, avec Eric et Hélène - nos hôtes de la veille. Si je cite cet établissement, c'est dû à une honnêteté sans faille : on avait oublié la boite à sous du collectif sur la table et quand on s'en est aperçu une demi heure après il nous l'avait mise de côté sans toucher au contenu. C'est devenu tellement rare que j'étais obligé de leur faire un big up !!!

14h : Une des personnes devant nous recueillir le soir vient me chercher pour amener les affaires des potes chez elle, et je me lance dans la soupe du soir avec les légumes succulents achetés le matin même.

17h : Arrivée des marcheurs sur la place de la préfecture de Draguignan, avec un comité d'accueil bien sympathique qui nous amène au local de SUD, afin de faire un pot de bienvenue. Sur le chemin nous nous séparons de Nico - notre reporter vidéaste de nice-evolution-tv - et d’Emmanuelle qui doivent rentrer satisfaire leurs obligations quotidiennes.

Au bout d'un moment on se décide quand même à aller manger la soupe qui mijote depuis quelques heures maintenant, chez Guillaume. Encore une soirée inoubliable à inscrire dans les annales - alors là j'en vois venir de loin, même pas drôle :-p ...

Après le repas, on trie les photos de la journée tout en continuant à échanger avec nos hôtes du soir, puis le groupe se sépare pour se répartir dans les endroits d'accueil. D'ailleurs un grand merci à Roger qui non seulement a logé une partie des marcheurs, mais a fait les allers retours nécessaires entre Lorgues et Draguignan tard le soir et tôt le matin pour le départ d'aujourd'hui.